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Comment calculer un contrat de maintenance de licence logicielle ?

Fabrice Kana
October 13, 2025

Un contrat de maintenance de licence logicielle permet d’assurer la pérennité, la sécurité et la performance des applications utilisées par l’entreprise. Pour le DSI, le calcul de ce contrat repose sur la valeur initiale de la licence, le pourcentage annuel de maintenance appliqué par l’éditeur, et les services inclus comme les mises à jour, le support ou la correction de bugs. L’objectif est simple : payer le juste prix pour un service réellement utile et mesurable. Voyons comment évaluer concrètement ce coût pour garder la maîtrise de vos logiciels.

Éléments clés Détails
Base de calcul Pourcentage du coût initial de la licence (souvent 15 à 25 %)
Services inclus Mises à jour, support technique, correctifs de sécurité, évolutions
Durée moyenne 1 à 3 ans selon les éditeurs et les contrats
Objectif principal Optimiser le budget logiciel et garantir la continuité du service
À retenir
  • Le coût de maintenance dépend du prix de la licence et du niveau de service inclus.
  • Un audit des licences actives et inutilisées est indispensable avant tout calcul.
  • Un suivi régulier permet d’éviter les dépenses inutiles et de justifier les coûts auprès de la direction.

Qu’est-ce qu’un contrat de maintenance de licence logicielle ?

Un contrat de maintenance logicielle lie l’entreprise à l’éditeur pour garantir la mise à jour et le bon fonctionnement d’un logiciel après son acquisition. Il comprend généralement les correctifs, les mises à jour fonctionnelles et le support technique.

Pour un DSI, ce contrat représente un levier de stabilité technique et de sécurité opérationnelle. Il s’agit d’un abonnement annuel ou pluriannuel qui prolonge la valeur du logiciel tout en maîtrisant les risques de vulnérabilité.

Quelle est la différence entre maintenance logicielle et support technique ?

La maintenance logicielle englobe toutes les actions liées à l’évolution et la pérennité du logiciel. Le support technique, lui, se concentre sur l’assistance aux utilisateurs et la résolution de problèmes ponctuels.

La différence majeure réside dans la portée du service : la maintenance vise la durabilité du produit, tandis que le support vise l’usage quotidien.

Type de service Objectif principal
Maintenance Garantir la performance, les mises à jour et la sécurité
Support technique Assister les utilisateurs sur des problèmes fonctionnels

Quels éléments composent le coût d’un contrat de maintenance ?

Le coût de maintenance dépend de plusieurs paramètres. Les principaux sont :

  • Le prix initial de la licence logicielle.
  • Le taux de maintenance annuel fixé par l’éditeur.
  • Le niveau de service inclus (standard, premium, 24/7).
  • Les frais additionnels éventuels (migration, compatibilité, audits).

Ces éléments doivent être analysés ensemble pour éviter un surcoût lié à des services redondants ou peu utilisés.

Comment déterminer le pourcentage de maintenance par rapport au coût de la licence ?

Le pourcentage de maintenance varie selon le type de logiciel et la politique de l’éditeur. Il se situe généralement entre 15 et 25 % du coût initial de la licence.

Un DSI doit vérifier si ce taux inclut l’ensemble des services proposés ou si certaines prestations sont facturées séparément.

Éditeur % moyen de maintenance
Oracle 22 %
Microsoft 18 %
SAP 19 à 23 %
Autres éditeurs SaaS 15 à 20 %

Comment calculer le coût total de possession (TCO) d’une licence logicielle ?

Le TCO (Total Cost of Ownership) inclut tous les coûts liés à l’utilisation du logiciel :

  • Le coût d’acquisition initial.
  • Le coût de maintenance annuelle.
  • Le coût du support et des mises à jour.
  • Les coûts indirects (formation, temps de gestion, intégration).

Pour un logiciel d’une valeur de 100 000 €, avec 20 % de maintenance, le coût annuel est de 20 000 €, soit 100 000 € + (20 000 € x 3) sur 3 ans, soit 160 000 € de TCO.

Comment intégrer les licences inutilisées ou sous-exploitées dans le calcul ?

Les licences non utilisées faussent souvent le calcul du coût réel. Avant tout renouvellement, il faut :

  • Identifier les licences actives via un audit SaaS.
  • Supprimer les utilisateurs inactifs.
  • Ajuster le volume souscrit en fonction des usages réels.

Cette démarche permet une réduction de 10 à 30 % des coûts selon les études FinOps. Une bonne visibilité sur l’usage réel est donc un levier direct d’économie.

Quelle durée et quelles modalités inclure dans un contrat de maintenance ?

Les contrats de maintenance durent en général un à trois ans.

Il faut s’assurer que le contrat :

  • Couvre la durée d’utilisation effective du logiciel.
  • Offre une réversibilité en cas de changement d’éditeur.
  • Mentionne clairement les délais de résiliation et conditions de renouvellement.

Un contrat trop rigide ou mal défini devient vite un frein à l’agilité IT.

Quels indicateurs suivre pour évaluer la rentabilité d’un contrat de maintenance ?

Pour mesurer la rentabilité, plusieurs KPI doivent être suivis :

Ces indicateurs aident le DSI à objectiver la dépense et à négocier les renouvellements sur des bases tangibles.

Indicateur Objectif
Taux d’utilisation des licences Identifier les licences inutilisées
Coût par utilisateur actif Mesurer la performance économique
Temps moyen de résolution Évaluer la qualité du support
Fréquence des mises à jour Vérifier la valeur du service fourni

Quelles bonnes pratiques pour optimiser ou renégocier un contrat de maintenance ?

Avant chaque renouvellement, il est recommandé de :

  • Auditer l’utilisation réelle des logiciels.
  • Comparer les offres entre éditeurs.
  • Négocier les options non essentielles (support étendu, SLA).
  • Mutualiser les contrats au sein du groupe.

Cette approche permet de réduire les coûts globaux tout en maintenant un haut niveau de service.

Quels outils utiliser pour automatiser le suivi et le calcul des coûts logiciels ?

Un outil de gestion SaaS centralisé simplifie le suivi des coûts, des contrats et des renouvellements.

Il automatise la détection des doublons, le suivi des usages et la génération de rapports.

Des solutions comme Boza, Saaslio ou Zylo permettent au DSI d’avoir une vision globale et d’optimiser les dépenses logicielles de façon continue.

Comment présenter et justifier le calcul du contrat de maintenance auprès de la direction ?

Pour convaincre la direction, le DSI doit s’appuyer sur des chiffres clairs.

Un tableau de synthèse regroupant les coûts initiaux, la maintenance, le TCO et les économies réalisées rend la démarche lisible et crédible.

Poste de dépense Montant annuel (€)
Licence initiale 100 000
Maintenance 20 000
Optimisation après audit -5 000
TCO final 115 000

Un rapport clair, accompagné de KPI, facilite la validation budgétaire et montre que la DSI maîtrise ses engagements financiers.

En structurant le calcul du contrat de maintenance de licence logicielle, le DSI gagne en visibilité et en légitimité. Plus les données sont précises et centralisées, plus les décisions deviennent simples et stratégiques. Anticiper les renouvellements, ajuster les licences et automatiser le suivi, c’est reprendre le contrôle sur ses coûts et sécuriser l’avenir de son parc logiciel.

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