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Comment réduire ses coûts logiciels SaaS en supprimant les licences inutilisées ?

Fabrice Kana
September 21, 2025

Réduire les coûts logiciels SaaS passe souvent par une action simple : supprimer les licences inutilisées. Dans de nombreuses entreprises, une part importante des abonnements payés chaque mois n’est pas exploitée, ce qui alourdit le budget sans apporter de valeur. Identifier ces comptes dormants permet non seulement d’éliminer le gaspillage, mais aussi de renforcer la visibilité et la maîtrise du parc applicatif. Voyons ensemble comment transformer cette démarche en un levier concret d’économies.

Élément clé Détail utile
Repérage des comptes dormants Analyse des logs SSO centralisé et des rapports d’usage natifs
Décisions de clôture Règles claires de désactivation après X jours d’inactivité
Mesure des gains Suivi des économies réalisées et du taux de réattribution
Prévention Garde-fous d’achat et consolidation des abonnements SaaS
À retenir
  • Fixez une définition unique d’une licence « inactive » (par application) et appliquez-la systématiquement.
  • Automatisez la détection via SSO, SMP et alertes FinOps pour éviter les relances manuelles.
  • Mesurez chaque mois les économies nettes et le taux de réattribution pour prouver la valeur au COMEX.

Pourquoi les licences SaaS inutilisées font-elles exploser les coûts ?

Les applications SaaS d’entreprise se multiplient. Les entrées et sorties d’effectifs, les projets temporaires et le shadow IT récurrent créent des comptes non utilisés. Sans pilotage des souscriptions, ces comptes continuent de consommer des sièges facturés. Les options premium activées par défaut et les renouvellements annuels automatiques aggravent la facture. Vous payez pour des accès non exploités et vous diluez la valeur des outils réellement utilisés.

Comment identifier les licences inutilisées dans son organisation ?

Commencez par une définition opérationnelle de l’inactivité : absence de connexion depuis 30, 60 ou 90 jours selon la criticité de l’outil. Croisez trois sources : journaux SSO, rapports d’usage natifs et données RH (mobilité, départs). Ensuite, validez avec les managers métiers les comptes à conserver pour des usages saisonniers, puis classez les licences en « à clôturer », « à downgrader » ou « à réattribuer ».

Quels outils utiliser pour analyser l’usage réel des applications SaaS ?

Les plateformes de gestion SaaS centralisent les inventaires, les coûts et l’usage. Les journaux SSO fournissent une vue transverse des connexions.

Les consoles d’administration (Microsoft 365, Google Workspace, Salesforce, Atlassian, Zoom) exposent des rapports détaillés par utilisateur. Les données de dépense (cartes, ERP, notes de frais) révèlent des achats hors processus. Ensemble, ces sources construisent une cartographie des licences fiable et actionnable.

Quelles étapes suivre pour supprimer efficacement les licences inutilisées ?

La suppression des licences inutilisées doit suivre un processus clair pour être efficace et éviter les erreurs. Un enchaînement simple permet de sécuriser la démarche tout en maximisant les économies.

  • Détection : identifiez les comptes inactifs à partir des journaux SSO, des rapports d’usage et des données RH.
  • Confirmation : validez avec les managers métiers les comptes réellement inutilisés.
  • Notification : informez l’utilisateur ou le responsable avant la suppression définitive.
  • Clôture : désactivez la licence ou rétrogradez le compte en fonction du besoin.
  • Réversibilité : maintenez une possibilité de réactivation rapide pendant une période définie.
  • Traçabilité : documentez chaque action pour disposer de preuves en cas d’audit.
  • Réattribution : redistribuez les sièges libérés afin d’éviter de nouveaux achats inutiles.

Comment éviter les doublons et rationaliser les abonnements SaaS ?

Normalisez les catégories d’usage (messagerie, visioconférence, gestion de projet). Désignez une solution « standard » par catégorie et encadrez les exceptions. Mettez des garde-fous d’achats : catalogue approuvé, cartes logées, validation IT/Finance, et SSO obligatoire pour tout nouveau service.

Centralisez les contrats afin de négocier des plans entreprise consolidés et réduire les outils redondants.

Quels indicateurs suivre pour mesurer les économies réalisées ?

Un tableau de KPI FinOps SaaS clarifie la performance. Suivez les coûts évités, la part de sièges actifs et la cadence d’assainissement. Reportez ces métriques au comité de pilotage pour inscrire la démarche dans la durée.

Indicateur Définition opérationnelle
Taux d’inactivité Pourcentage d’utilisateurs sans activité selon le seuil défini
Économies mensuelles Somme des abonnements supprimés et des downgrades
Taux de réattribution Pourcentage des sièges libérés réutilisés sous 30 jours
Coût par utilisateur actif Dépense totale divisée par le nombre d’utilisateurs actifs

Comment impliquer les équipes métiers dans la réduction des coûts SaaS ?

Expliquez la finalité : assurer une allocation équitable des outils et financer les priorités. Donnez de la visibilité via un reporting simple par département.

Proposez un droit de réserve court pour contester une désactivation. Formez des référents applicatifs qui valident les demandes et suivent l’usage. La participation des métiers garantit des décisions rapides et acceptées.

Quels risques de sécurité et de conformité sont liés aux licences inutilisées ?

Un compte inactif reste un point d’entrée. Sans revue des accès, vous augmentez les risques de compromission et d’exposition de données.

Les exigences NIS2 et DORA imposent une gouvernance des accès et une traçabilité des décisions. La suppression des licences inutilisées réduit la surface d’attaque, améliore la conformité RGPD et prépare les audits grâce à des preuves claires de désactivation.

Quelle place donner aux solutions de SaaS Management dans cette stratégie ?

Les plateformes de gestion SaaS automatisent l’inventaire, l’analyse d’usage et la désactivation. Elles agrègent SSO, consoles éditeurs et dépenses pour détecter les doublons et envoyer des alertes proactives. Elles fournissent des rapports prêts pour la direction et l’audit, avec des workflows de validation et une piste d’audit complète. Vous accélérez l’assainissement et vous ancrez la démarche dans le quotidien de la DSI.

Quels exemples concrets montrent les économies possibles grâce à cette démarche ?

Deux cas typiques illustrent l’impact. Une ETI multi-sites réduit les licences de visioconférence après consolidation. Une PME industrielle ajuste ses plans CRM après revue d’usage et downgrade des profils.

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