Un outil de SaaS management qui s’intègre à un SSO permet d’unifier la gestion des accès, de renforcer la sécurité et de simplifier le quotidien des équipes IT. Vous accédez en temps réel à une cartographie des applications utilisées, vous réduisez les risques liés au shadow IT et vous gardez la maîtrise des licences. Cette combinaison offre une gouvernance claire et mesurable. Dans cet article, vous allez découvrir comment cette intégration transforme la gestion SaaS d’un DSI.
Qu’est-ce qu’un SSO et pourquoi compte-t-il pour la gestion des accès ?
Le Single Sign-On centralise l’authentification sur un fournisseur d’identité d’entreprise. Vous appliquez des politiques de sécurité unifiées, comme l’authentification multifactorielle ou l’accès conditionnel, et vous réduisez les risques liés à des identités dispersées dans chaque application.
Un SSO bien configuré améliore aussi l’expérience utilisateur et diminue les tickets au support. Les plateformes courantes sont Microsoft Entra ID (Azure AD), Okta et OneLogin. Le SSO devient la porte d’entrée unique vers les applications SaaS critiques comme Salesforce, Zoom, Notion ou Jira.
Qu’est-ce qu’un outil de SaaS management et quel est son rôle dans l’entreprise ?

Un outil de gestion du SaaS fournit une cartographie exhaustive des applications, des comptes et des dépenses. Il se connecte à vos fournisseurs d’identité SSO, à vos principales applications et, si besoin, à vos données de facturation pour croiser usage et coûts.
Boza illustre bien cette approche en apportant plusieurs avantages concrets :
- Découverte automatique du parc SaaS à partir des connexions SSO, des logs et des API.
- Gouvernance des identités avec suivi des rôles et des droits sensibles.
- Optimisation des dépenses grâce à la détection des licences non utilisées et des doublons.
- Conformité simplifiée avec des rapports exportables pour les revues d’accès et les audits.
Comment fonctionne l’intégration technique entre un outil de SaaS management et un SSO ?

Concrètement, l’intégration entre un outil de SaaS management et un SSO se déroule en plusieurs étapes bien définies, avec des échanges techniques précis entre les deux systèmes.
1. Connexion initiale avec le fournisseur d’identité
L’outil de SaaS management établit une connexion API sécurisée avec le fournisseur d’identité (Microsoft Entra ID, Okta, OneLogin…).
- Cette connexion s’appuie sur des standards comme OAuth 2.0 ou OpenID Connect.
- Lors de la configuration, un jeton d’accès est généré. Il permet à l’outil de dialoguer en continu avec le SSO sans authentification manuelle.
2. Synchronisation des utilisateurs et des groupes
Une fois connecté, l’outil récupère la liste complète des utilisateurs, leurs groupes et les applications qui leur sont assignées.
- Exemple : l’outil peut voir qu’un groupe « Équipe commerciale » est relié à Salesforce et Zoom, tandis qu’un groupe « Développeurs » est relié à Jira et GitHub.
- Ces données sont stockées dans la base de l’outil pour cartographier en temps réel les accès existants.
3. Récupération et analyse des journaux d’authentification
Le SSO génère des logs détaillés à chaque connexion : qui s’est connecté, à quelle heure, sur quelle application et depuis quel appareil.
- L’outil de SaaS management exploite ces logs pour savoir quelles applications sont réellement utilisées.
- Cela permet de distinguer un compte actif d’un compte inactif, et de repérer des anomalies comme une connexion inhabituelle ou répétée depuis l’étranger.
4. Provisioning et deprovisioning avec SCIM
Pour automatiser la gestion des identités, l’outil active le protocole SCIM (System for Cross-domain Identity Management).
- Lorsqu’un utilisateur rejoint un groupe dans le SSO, son compte est créé automatiquement dans les applications concernées.
- Si un collaborateur change de service, les droits sont ajustés sans intervention manuelle.
- En cas de départ, le compte est désactivé dans le SSO, ce qui entraîne la suppression immédiate de ses accès sur l’ensemble des applications SaaS.
5. Corrélation entre identité, droits, usage et coûts
L’outil de SaaS management ne se contente pas de suivre les accès, il les relie aussi à l’usage réel et aux licences associées.
- Exemple : si un utilisateur possède une licence premium sur Zoom mais n’a pas lancé de réunion depuis 3 mois, l’outil signale une licence sous-utilisée.
- Si deux outils remplissent le même rôle (Slack et Teams, par exemple), l’outil remonte un doublon applicatif.
6. Mise à disposition des données dans un tableau de bord
Enfin, toutes ces informations sont regroupées dans un tableau de bord centralisé :
- Cartographie complète des applications connectées au SSO.
- Statistiques d’usage par service et par utilisateur.
- Alertes sur les anomalies de sécurité et les coûts optimisables.
Quels standards d’authentification et de provisioning sont utilisés (SAML, OAuth, SCIM) ?

Quels sont les bénéfices en matière de sécurité et de conformité grâce à cette intégration ?
L’intégration réduit l’exposition et simplifie la conformité.
- Une authentification centralisée et une authentification multifactorielle généralisée limitent la surface d’attaque.
- Les revues d’accès s’appuient sur des données fiables, en rapprochant utilisateur, rôle et usage réel.
- Les journaux d’activité horodatés servent de preuves lors d’audits NIS2 ou DORA.
- La désactivation automatique des comptes lors d’un départ évite les accès résiduels.
En quoi l’intégration avec un SSO permet-elle de rationaliser les coûts liés aux SaaS ?
La consolidation des logs SSO et des données de licence met en évidence les comptes inactifs et les plans mal dimensionnés. Vous pouvez réallouer les licences dormantes et ajuster les abonnements en fonction de l’usage réel.
Par exemple, sur 1 000 comptes applicatifs, 120 inactifs et 80 sous-utilisés représentent des économies significatives une fois réaffectés.
Comment l’intégration SSO simplifie-t-elle le provisioning et le deprovisioning des utilisateurs ?
Le provisioning automatique s’appuie sur les groupes définis dans le SSO. Quand un collaborateur rejoint une équipe, l’outil crée ses comptes et applique les rôles nécessaires. Au départ, la révocation des accès s’exécute depuis le SSO et se propage à tous les SaaS. Vous supprimez ainsi les comptes orphelins et vous réduisez les risques d’accès non autorisés.
Quels sont les cas d’usage concrets de l’intégration SaaS management + SSO ?

Plusieurs scénarios illustrent les bénéfices :
- Onboarding sur Salesforce avec affectation automatique des rôles et autorisations.
- Offboarding avec désactivation instantanée sur toutes les applications critiques.
- Campagnes de revue des accès avec consolidation des utilisateurs et droits.
- Détection d’applications non approuvées ouvertes via le SSO.
- Alignement des politiques d’accès lors d’une acquisition.
Quels défis ou limites peuvent apparaître lors de l’intégration avec un SSO ?
Certaines applications SaaS n’offrent pas de compatibilité complète avec SCIM. La granularité des rôles varie selon les éditeurs. Les groupes définis dans le SSO peuvent ne pas refléter la réalité opérationnelle si les règles d’affectation ne sont pas maintenues à jour. Enfin, la qualité des données d’identité reste un facteur clé de succès.
Quels critères considérer pour choisir un outil de SaaS management compatible avec son SSO ?
Les critères de choix couvrent la compatibilité technique et les capacités fonctionnelles.
Quels gains business un DSI peut-il démontrer à sa direction grâce à cette intégration ?

La valeur repose sur la réduction des coûts, la diminution des risques et le temps gagné. Un outil de SaaS management connecté au SSO fournit des indicateurs vérifiables présentés dans un tableau de bord.
Quelles bonnes pratiques suivre pour réussir le déploiement et maximiser la valeur de l’intégration ?
Pour assurer la réussite, plusieurs étapes sont clés :
- Vérifiez les paramètres du fournisseur d’identité : MFA, groupes et attributs.
- Activez SCIM sur les applications critiques et alignez les rôles.
- Nettoyez les données d’identité pour éviter les comptes orphelins.
- Planifiez les revues d’accès avec une fréquence et des responsables définis.
- Mesurez les économies, l’usage et les incidents évités pour ajuster les workflows.
En combinant SSO, provisioning SCIM, analyse d’usage et FinOps logiciel, un outil de SaaS management intégré au SSO redonne au DSI visibilité et contrôle sur son parc applicatif.