Vous gérez chaque jour des dizaines d’applications cloud et d’utilisateurs qui s’y connectent. Sans une gestion des identités SaaS claire et centralisée, le risque d’accès non maîtrisé, de shadow IT ou de non-conformité RGPD augmente à chaque nouvelle intégration. En structurant les rôles, les droits et les connexions, vous sécurisez votre environnement et gagnez une vision complète sur vos usages SaaS. Voici comment reprendre la main sur votre gouvernance cloud.
Qu’est-ce que la gestion des identités SaaS et pourquoi est-elle devenue indispensable ?
La gestion des identités SaaS consiste à centraliser la création, le suivi et la suppression des accès aux applications cloud utilisées dans l’entreprise. Chaque utilisateur doit avoir les bons droits, au bon moment, et rien de plus.
Cette approche répond à trois enjeux concrets : la sécurité des données, la conformité réglementaire et la maîtrise des coûts.
Avec la multiplication des applications SaaS, gérer les identités manuellement devient impossible. Les directions IT doivent désormais s’appuyer sur des outils capables d’unifier la supervision des accès, comme les solutions de SaaS Management Platform (SMP) ou d’Identity Governance and Administration (IGA).
Quels risques pèsent sur les entreprises sans gestion centralisée des identités ?

Sans contrôle précis des identités, une entreprise s’expose à plusieurs risques majeurs. D’abord, les comptes orphelins : anciens collaborateurs ayant encore accès à certaines applications. Ensuite, la fuite de données, souvent liée à des droits d’accès mal gérés.
À cela s’ajoute le risque de shadow IT, c’est-à-dire l’utilisation d’outils non approuvés par l’IT, qui échappent à tout suivi. Enfin, les entreprises non conformes aux exigences du RGPD, de NIS2 ou de DORA peuvent subir des sanctions financières et réputationnelles.
Comment la multiplication des applications SaaS complexifie la gestion des accès ?
Chaque nouveau service cloud introduit des comptes, des rôles et des permissions supplémentaires.
Dans une organisation moyenne, plus de 100 applications peuvent coexister, avec des droits attribués à des centaines d’utilisateurs.
Cette fragmentation crée des redondances, rend la supervision difficile et augmente les erreurs humaines. Un accès mal révoqué ou un partage de compte non autorisé peut suffire à compromettre la sécurité du système d’information.
Quelles sont les différences entre IAM traditionnel et gestion des identités SaaS ?
Les systèmes d’Identity and Access Management (IAM) classiques ont été conçus pour des environnements internes. Ils gèrent bien les accès au réseau d’entreprise, mais peinent à couvrir le périmètre des applications SaaS externes.
La gestion des identités SaaS, elle, s’adapte à la nature connectée et dynamique du cloud. Elle offre une visibilité complète sur les applications utilisées et permet d’automatiser la création et la suppression d’accès.
Comment cartographier et auditer efficacement les accès utilisateurs dans le SaaS ?
Pour reprendre le contrôle, le DSI doit d’abord établir une cartographie complète des comptes et des applications. Cette étape permet d’identifier les doublons, les licences inutilisées et les utilisateurs inactifs.
Des outils comme Boza facilitent cette étape en détectant automatiquement les connexions, en centralisant les informations et en générant des rapports d’audit exploitables.
Quels processus mettre en place pour automatiser l’onboarding et l’offboarding ?

L’automatisation des entrées et sorties d’utilisateurs réduit le risque d’erreurs humaines.
Lorsqu’un collaborateur arrive, les accès nécessaires sont créés automatiquement. Lorsqu’il quitte l’entreprise, tous les droits sont révoqués immédiatement.
Cette automatisation renforce la sécurité et fait gagner du temps aux équipes IT, qui n’ont plus à gérer manuellement chaque application.
Comment détecter et éliminer les comptes orphelins et le shadow IT ?
La détection des comptes orphelins passe par un suivi régulier des connexions actives et par la comparaison entre les données RH et les accès existants.
Le shadow IT, quant à lui, se repère grâce à une surveillance continue du trafic et des outils utilisés. Une plateforme SaaS Management comme Boza permet de remonter automatiquement les applications non référencées et d’en évaluer les risques.
Quelles bonnes pratiques pour garantir la conformité RGPD, NIS2 et DORA ?
La conformité repose sur trois piliers : la traçabilité, la minimisation des accès et la gouvernance. Les entreprises doivent documenter tous les accès, conserver les journaux de connexion et vérifier régulièrement les droits accordés.
Une solution de gestion des identités SaaS fournit des rapports détaillés pour les audits, facilitant le respect des réglementations européennes.
Quels outils et plateformes facilitent la gestion des identités SaaS ?
Plusieurs plateformes proposent des fonctions avancées de gestion des identités SaaS. Parmi elles, Boza se distingue par sa simplicité d’intégration et son approche complète.
Elle permet de cartographier le parc applicatif, d’automatiser la revue des accès et de produire des rapports de conformité.
D’autres outils du marché, comme Okta, BetterCloud ou Zylo, couvrent des besoins spécifiques, mais Boza combine visibilité, automatisation et pilotage financier dans un seul tableau de bord.
Comment impliquer les métiers et la direction financière dans la démarche ?

La gouvernance des identités SaaS ne concerne pas que l’IT. Les métiers et la direction financière doivent être associés pour définir les niveaux d’accès et prioriser les outils utilisés.
L’IT doit présenter les bénéfices concrets : réduction des coûts, meilleure traçabilité et conformité accrue. Impliquer la finance dès le départ facilite la validation budgétaire et renforce la légitimité du projet.
Comment mesurer le ROI d’une solution de gestion des identités SaaS ?
Le retour sur investissement se mesure par les économies réalisées (licences inutilisées supprimées), la réduction du temps de gestion et la diminution des incidents de sécurité.
Un tableau de bord consolidé permet d’évaluer les gains en productivité et en conformité, et de justifier la pertinence du projet auprès de la direction.
Quelles étapes pour bâtir une stratégie durable de gouvernance des identités ?
Une stratégie efficace repose sur quatre étapes :
- Audit et cartographie des accès existants.
- Définition des rôles et politiques d’accès.
- Automatisation de la gestion des comptes.
- Suivi continu et reporting.
Avec une approche progressive et des outils comme Boza, vous transformez une contrainte en levier de performance et de confiance numérique.